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Que fait le pilote d’un avion ? Votre baptême de l’air en toute sécurité

Dernière mise à jour : 8 avr. 2023



Piloter un avion n’est pas simplement le maintenir en l’air, même si c’est primordial 😉. Un pilote s’assure que l’appareil est en état de fonctionnement avant le décollage, maîtrise les techniques de vol et connaît parfaitement les capacités de son avion. Un baptême de l’air vous initie à ce que fait le pilote d’un avion : vous pouvez observer et interroger ce professionnel qui vous fait partager sa passion depuis les préparatifs jusqu’à l’atterrissage.


Que fait donc le pilote d’un avion ULM ?


Avion ultraléger ou gros porteur, les caractéristiques sont évidemment différentes mais les éléments de base restent les mêmes. Quel que soit son gabarit, un avion fonctionne selon des principes immuables. Le pilote d’un aéronef doit garder le contrôle de l’appareil en toutes circonstances. Il doit donc :

  • maîtriser les règles de pilotage et les principes de l’aérodynamisme ;

  • connaître son avion ;

  • contrôler le cap, ou direction, l’altitude et la vitesse de déplacement de l’avion.


Face aux contraintes endurées par l’appareil en vol, gravité, pression de l’air, turbulences, forces aérodynamiques, le pilote doit assurer l’équilibre de son avion, appelé aussi stabilité statique. Certains appareils sont équipés d’un pilote automatique pour aider au pilotage.


Avant un vol, le pilote procède aux vérifications d’usage, la fameuse check-list, afin de vérifier le parfait état de vol de son appareil, notamment :

  • les gouvernes ;

  • les réservoirs d’huile et de carburant ;

  • la masse embarquée en conformité avec les capacités de l’appareil.

  • Avion ULM ou charter, ces actions sont indispensables.

Le pilote doit aussi savoir communiquer avec une tour de contrôle, les contrôleurs aériens, établir un plan de vol.


Quels sont les instruments de bord d’un appareil ultraléger ?


Pas besoin de tenter l’incursion touristique dans le cockpit d’un gros porteur pour être impressionné par le tableau de bord d’un avion. Lorsque l’on monte à bord d’un avion ultraléger pour un baptême de l’air, on peut aisément approcher les instruments de bord. Le pilote doit être capable d’en interpréter chaque information, ils sont ses anges gardiens :

  • l’horizon artificiel qui aide à situer l’appareil en vol car, dans le ciel, on manque de points de référence ;

  • l’altimètre ou hauteur dans le ciel, indique l’altitude par rapport au niveau de la mer ;

  • l’indicateur de virage et de dérapage ;

  • le gyrocompas qui renseigne sur le cap de l’avion (sa direction) ;

  • le variomètre qui donne la vitesse (en pieds par minute) de l’avion en montée ou descente ;

  • l’anémomètre pour la vitesse en nœud (mille marin) ;

  • le compas.


Pourquoi maîtriser la vitesse est-il primordial pour un vol en sécurité ?


Une vitesse adaptée permet de décoller, de rester stable et d’atterrir en toute sûreté. Une brutale variation de vitesse conduit à un déséquilibre et met l’avion en danger. À chaque type d’avion correspond une vitesse maximale et minimale qu’il convient de ne pas outrepasser sans voir le risque de décrochage (perte de portance) s’installer.


Nous vous avons déjà parlé de l’importance de la portance dans un précédent article. Elle est liée à la vitesse de déplacement de l’avion. Sur le centre de gravité de l’aérodyne représenté par son habitacle, le pilote peut jouer sur trois axes de rotation afin de modifier sa vitesse :

  • le roulis (inclinaison de côté sur son axe) ;

  • le lacet (mouvements sur la droite ou la gauche) ;

  • le tangage (en haut ou en bas).





Pour agir sur la vitesse, qui est la clé de tout, ou presque, le pilote utilise les gouvernes de direction.

Elles sont réparties selon 3 types et aident à monter, descendre, virer, freiner :

  • la gouverne de profondeur placée en queue de l’avion agit sur le tangage ;

  • les ailerons situés à l’extrémité des ailes influencent le roulis ;

  • et l’empennage vertical régule le lacet.

Pour un virage équilibré, le pilote doit agir sur les 3 axes. De même que les gouvernes aident à garder l’équilibre d’un avion en vol, elles sont indispensables au décollage et à l’atterrissage.



Ce n’est pas sans raison que l’on parle de pilotage d’un avion et non de conduite. Ce que fait le pilote d’un avion est le fruit d’un apprentissage minutieux et d’une expérience lui permettant de s’adapter à différents types d’appareils, de l’avion de tourisme au jet privé sans oublier l’avion ULM, si plébiscité pour des vols découverte tels que les baptêmes de l’air. Séduit ? Réservez votre vol avec VenezVoler.com !




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